Espèce en danger | |
Chelonia mydas | |
Reptile |
Parfaitement adaptée à la vie aquatique, la tortue verte ou tortue franche est une excellente nageuse. Elle évolue parmi les plantes aquatiques et sur les récifs coralliens entre 1 et 40 mètres de profondeur.
Son nom lui vient de la couleur de sa graisse. Sa carapace est brun olivâtre, marbrée de jaune.
Elle est reconnaissable à sa grosse tête arrondie, à son bec émoussé et aux deux grandes écailles préfrontales entre ses yeux et ses pattes avec une seule griffe.
Une femelle adulte mesure entre 80 et 130 cm, pour un poids moyen de 160 kg. Mais certains individus peuvent atteindre 300 kg.
La tortue verte figure dans la liste rouge des espèces menacées de l' UICN dans la catégorie espèce en danger.
En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises.
Selon une étude internationale portant sur les lieux de ponte au Japon, Etats-Unis, Australie et Costa Rica, les tortues vertes ne seraient plus en voie d’extinction globale grâce aux mesures de protection dont elles ont fait l’objet.
La pêche industrielle, avec ses immenses filets, est le principal danger pour les tortues en mer.
Alimentation
Plutôt carnivore lorsqu’elle est jeune, la tortue verte devient herbivore à l’âge adulte et broute les algues et plantes aquatiques qui poussent à faible profondeur le long des côtes.
Toute capture accidentelle doit être immédiatement signalée au CROSS AG (tél : 196) qui mettra en contact avec les services appropriés notamment en cas d’animal blessé.
Le pêcheur suivra les instructions données afin de libérer l’animal au plus vite.