| Auteur, chanteur, compositeur, interprète | |
| Naissance | 01 janvier 1919 |
| Décès | 15 mars 2001 à 82 ans |
Louis-Lucien Boislaville, connu sous le nom de Loulou, était un auteur, chanteur, compositeur, interprète martiniquais, né le 8 janvier 1919 à Fort-de-France en Martinique.
Dès son jeune âge, Louis montre un vif intérêt pour la musique et le rythme, se distinguant même par sa manière de réciter les tables de multiplication en chantant. Il rejoint les Éclaireurs de France et devient rapidement chef de groupe.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, bien que trop mince pour être accepté immédiatement, il persiste et est finalement incorporé comme engagé volontaire. Il reçoit une médaille seulement huit jours après son arrivée pour un devoir particulièrement passionné.
À 22 ans, il rejoint "Le Groupe folklorique martiniquais" dirigé par Alexandre Nestoret. Il réside alors dans le quartier des Terresainville, connu à l’époque comme le quartier des artistes.
Comme son ami Maurice Jallier, fondateur du Groupe "Créolita", il est infirmier. Il se voit confier par la direction la responsabilité des loisirs à l’hôpital psychiatrique de Colson à Fort-de-France.
Le préfet de l’époque lui demande d’animer les bateaux de croisière : Colombie, Irpinia, Antilles et Flandre.
Pendant Noël, il se consacre aux malades, sa seconde famille, et organise diverses activités, dont un défilé avec la fanfare militaire pour la Croix Rouge et une chorale à l'hôpital psychiatrique. En 1972, il mène le ballet martiniquais à l'ouverture des des Jeux olympiques de Munich.
Après sa retraite, Loulou se dévoue entièrement au groupe folklorique, contribuant à la promotion culturelle de la Martinique à travers le monde. Sa discographie est impressionnante, étant souvent l'auteur, compositeur et interprète de nombreuses œuvres.
En 1994, il est honoré comme "Commandeur de l'ordre national du mérite" par le Gouvernement français pour ses contributions significatives à la culture martiniquaise.
Il participe activement à la préservation du folklore et du patrimoine martiniquais, ainsi qu'à des événements modernes comme le Carnaval et les Chantés Noël.
Louis-Lucien Boislaville s'éteint le 15 mars 2001 à la suite d'un malaise cardiaque.
Hommages
En hommage à sa contribution culturelle, une place dans la ville de Le Prêcheur porte son nom depuis le 21 janvier 2024.
De plus, une avenue à la pointe Simon à Fort-de-France a été renommée en son honneur, célébrant son rôle d'ambassadeur de la culture martiniquaise.
