Danse traditionnelle |
Le mot Bèlè viendrait d’un dialecte Ewe d’Afrique, signifiant « L’art de soigner ». C'est une pratique artistique de la Martinique qui mêle danse, musique et conte.
Un chanteur entouré de répondè (public), entretient un dialogue entre les danseurs, le joueur du tambour bèlè "tanbouyè" et le joueur de ti-bwa, donné par deux baguettes qui percutent la partie arrière du tambour.
Le tambour bèlè est originaire du Dahomay (actuellement Bénin). Son appellation primitive était djouba, nom conservé en Haïti notamment.
Il est l'héritage laissé par les ancêtres esclaves africains. Le bèlè est donc beaucoup plus qu'une musique.
La ville de Sainte-Marie est un des berceaux du bélé en Martinique.
Comme le gwo-ka en Guadeloupe, c'est une véritable forme d'expression culturelle à laquelle sont venus plus tard se greffer les instruments de musique.
Parmi les artistes emblématiques porteurs de cette tradition musicale Martiniquaise, on peut citer :
Le saviez-vous ?
Il existe en Martinique deux types de bèlè :
Le bèlè du Nord (Bélé Dinô), très largement répandu et enseigné sur l'île.
Le bèlè du Sud (Bélé Lisid), beaucoup moins connu et pratiqué aux Anses d'Arlet par l'Association Tradisyon Nou.
Dans la commune de Sainte-Marie en Martinique, La Maison du Bèlè, retrace l'histoire et représente la tradition musicale et le patrimoine culturel de la Martinique.