Surnom | Mona | |
Flûtiste, auteur, chanteur | ||
Naissance | 13 juillet 1943 | |
Décès | 21 septembre 1991 à 48 ans |
Eugène Mona, de son vrai nom Georges Nilecam, est une figure emblématique de la musique martiniquaise.
Chanteur, compositeur et flûtiste talentueux, il a marqué les esprits par sa voix unique et son engagement envers la culture créole.
Dans cet article, nous explorons la vie, la carrière et l'héritage d'Eugène Mona, une icône inoubliable de la Martinique.
Les Premières Années
Georges Nilecam, plus connu sous le nom d'Eugène Mona, est né le 13 juillet 1943 au Vauclin, dans le sud de la Martinique. Dès son plus jeune âge, il baigne dans la culture musicale de son île, influencé par les rythmes traditionnels et les chants créoles. Il apprend la musique auprès de son père, qui est accordéoniste.
Il développe rapidement une passion pour la musique, notamment pour la flûte des Mornes, un instrument typique de la Martinique.
En 1968, à l'âge de quinze ans, il se fait remarquer en remportant un concours de chanson créole. Par la suite, il découvre la flûte des mornes aux côtés de Max Cilla.
Carrière et Œuvres
Eugène Mona commence sa carrière musicale dans les années 1960, se produisant dans les cabarets et les festivals locaux.
Son style unique, mêlant musique traditionnelle martiniquaise et influences contemporaines, lui vaut rapidement une reconnaissance nationale. Il se distingue par ses compositions poétiques et ses performances captivantes, souvent accompagnées de sa flûte des Mornes.
En 1973, son premier album, Bwa Brilé, rencontre un grand succès auprès du public et des médias.
En 1983, on le retrouve comédien et compositeur, dans la rue Cases nègres, d’Euzhan Palcy.
Engagement Culturel
Eugène Mona n'était pas seulement un artiste talentueux, mais aussi un fervent défenseur de la culture créole.
Ses chansons abordaient souvent des thèmes sociaux et politiques, reflétant les luttes et les aspirations du peuple martiniquais. Il a contribué à la préservation et à la promotion de la langue créole et des traditions musicales de la Martinique.
Héritage et Influence
Eugène Mona est décédé tragiquement le 21 septembre 1991, mais son héritage perdure. Il est souvent cité comme une source d'inspiration par les musiciens contemporains et reste une figure vénérée dans la culture martiniquaise.
Artiste phare de la musique antillaise, il a reçu l'éloge d'écrivains comme Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant.Parce ce que dans sa vie quotidienne et sur scène il préférait être sans chaussures, il fut surnommé le chanteur aux pieds nus.
Sa musique continue de résonner à travers les générations, rappelant l'importance de la préservation de l'identité culturelle.
Vingt ans après, le titre Ti Milo, de Mona est repris en dance hall par Admiral T, et rencontre un franc succès.
Discographie Sélective
- Bwa Brilé (1974)
- Chawa (1976)
- Léspri 10 (1981)
- Eugène Mona en Concert (1984)
Conclusion
Eugène Mona, alias Georges Nilecam, est une véritable légende de la musique martiniquaise. Son œuvre, empreinte de passion et de dévouement pour la culture créole, continue d'influencer et d'inspirer.
Pour quiconque s'intéresse à la musique des Caraïbes et à l'histoire culturelle de la Martinique, Eugène Mona reste une figure incontournable.
Pourquoi « Mona » ?
Pendant son apprentissage en tant qu’ébéniste, il fait la connaissance d’une femme, qui a des enfants avec un certain M. Mona du quartier Plateforme au Marigot.
Dans la commune, cette aventure se sait rapidement et les amis de l’artiste, pour l’embêter le surnomme Mona.