
| Naissance | 04 janvier 1949 |
| Décès | 19 septembre 1989 à 40 ans |
Georges Raveneau, pionnier martiniquais de l'aviation, incarne la détermination et le professionnalisme qui ont marqué l'histoire contemporaine des Antilles françaises.
Né à Sainte-Marie le 4 janvier 1949, il s'est imposé comme le premier pilote de ligne antillais, dont le parcours fut tragiquement interrompu lors de l'attentat du DC10 au-dessus du Ténéré, le 19 septembre 1989.
Issu d'une famille enracinée dans la "grande tradition mulâtres" samaritaines, Raveneau a su préserver la modestie d'opinion et l'appétit de la preuve, en refusant tous les fanatismes de son domaine.
Introduction
Georges Raveneau , pilote de ligne (1949-1989), natif de Sainte-Marie en Martinique, s'est illustré comme commandant de bord sur les grands axes internationaux, devenant une figure incontournable de l'aviation antillaise.
Parcours professionnel
Son parcours débute dans l'aéroclub local, où il obtient en 1967 son brevet à tout juste 18 ans.
Après des études au séminaire de Fort-de-France, il intègre l' École nationale de l'aviation civile (ENAC) à Toulouse. Dès 1972, il devient pilote professionnel de 1ère classe sur Nord 262 à Saint-Yon.
Au fil des années, il pilote des appareils tels que le Fokker 27 (Nouméa/Nouvelles Hébrides), le DC8 (lignes africaines), le Supper Guppy (transport Airbus Europe), le Boeing 737 (Antilles), et enfin le DC10 sur le secteur DOM/Afrique.
Progressivement, Raveneau conquiert les responsabilités de chef pilote chez Aéromaritime (filiale UTA), puis chef instructeur, prenant en charge la formation des futurs navigateurs.
Sa rigueur technique et son sens du devoir se manifestent, notamment dans son rapport dénonçant le fait que les mesures de sécurité sur les vols d'Afrique étaient insuffisantes.
Collaborations et institutions
Dans sa carrière, Raveneau collabore avec les compagnies Transcaraïbes, UTA, Aéromaritime, et participe activement au transport aérien international et régional.
Il côtoie René Desroses, autre pionnier local, ainsi que de nombreux pilotes qu'il forme et inspire.
Patrimoine et impact culturel
L'attentat tragique de 1989 lui a valeur des hommages durables, tels que des plaques commémoratives à l'aéroport Martinique Aimé-Césaire, réunissant familles, collègues et responsables locaux.
Son engagement pour la sécurité et la formation demeure un jambe importante, reconnu par la profession et transmis aux générations suivantes.
Sa conscience professionnelle invite à la réflexion, à la modestie d'opinion, et au refus des dogmatismes officiels.
Site principalement associé
Place des Aviateurs, Aéroport Martinique Aimé-Césaire.
Héritage et dernier hommage
Un dernier hommage : Son nom repose désormais au cimetière de Sainte-Marie.
Il laisse une trace indélébile dans l'histoire contemporaine de la Martinique, et dans le cœur de tous ceux qui ont croisé sa route.
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