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Naissance | 04 avril 1960 Non renseignée |
Àge | 65 ans |
Guy Deslauriers, né le 4 avril 1960 à Aubagne (France), est un réalisateur français originaire de la Martinique.
Passionné par le cinéma dès ses années d’études secondaires, il a construit une carrière majeure dans la réalisation de films documentaires et longs-métrages, souvent centrés sur l’histoire coloniale, l’identité antillaise et les figures marquantes des Antilles.
Parcours professionnel dans les médias
En 1982, Guy Deslauriers effectue un stage sur le tournage de Rue Cases Nègres d’Euzhan Palcy. Il poursuit sa formation à Fort-de-France, où il débute comme assistant de mise en scène auprès de la réalisatrice, avant de signer en 1987 son premier court-métrage, Quiproquo.
Il signe ensuite plusieurs documentaires et films historiques, tels que L’Exil du roi Béhanzin en 1993, Passage du milieu en 1999 qui retrace l’histoire d’un bateau négrier, et Biguine en 2004, un film musical emblématique.
En 2008, il réalise Aliker, biopic consacré à André Aliker, journaliste martiniquais assassiné, renforçant ainsi l’ancrage culturel et militant de ses œuvres. Sa société de production, Kréol Productions, soutient plusieurs de ses projets.
Collaborations et affiliations notables
Guy Deslauriers a collaboré avec des scénaristes comme Patrick Chamoiseau, figure littéraire antillaise majeure, qui a écrit plusieurs scénarios de ses films. Il a également travaillé avec des institutions culturelles et festivals dédiés à la promotion des cultures créoles.
Son travail est reconnu dans divers festivals internationaux, notamment ceux de Toronto et Sundance.
Impact et héritage médiatique et culturel
Guy Deslauriers questionne à travers ses films l’histoire coloniale française et les questions d’identité antillaise avec un regard revendiqué et sincère.
Il contribue à enrichir le cinéma caribéen en y apportant des récits ancrés dans la mémoire collective martiniquaise et antillaise.
En transmettant ces histoires au grand public, il participe activement à la valorisation de la culture créole et à la reconnaissance des enjeux liés à la mémoire postcoloniale.
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