Journaliste | |
Naissance | 02 février 1894 |
Décès | 12 janvier 1934 à 39 ans |
André Aliker est un journaliste martiniquais né le 10 février 1894, dans le quartier de Roches Carrées au Lamentin.
Issu d’une famille d’ouvriers agricoles, grand frère de Pierre Aliker, il suit ses études à l’école du bourg de sa ville de naissance.
Il devient un fervent militant communiste du groupe Jean Jaurès et l’animateur du syndicat des employés de commerce.
Il est également rédacteur en chef, correcteur et diffuseur du journal Justice, l’organe de presse du parti communiste en Martinique, fondé par Jules Monnerot dont la première édition date du 8 mai 1920.
Le 1er janvier 1934, il est enlevé, bâillonné et jeté à la mer.
André Aliker avait en sa possession des documents qui prouvaient la culpabilité d’un propriétaire béké du nom d’Eugène Aubéry, ses fausses déclarations et ses impôts impayés. La publication des pièces du dossier dans son journal, lui avait valu pressions et des menaces.
Le 12 janvier 1934, son corps sans vie et ligoté est rejeté par la mer sur la plage de Fond Bourlet dans la ville de Case-Pilote.
Cet assassinat a été à l’origine de « l’Affaire Aliker ».
André Aliker une des grandes figures du PCM avec d'autres :
- Armand Nicolas, historien et ancien secrétaire général du PCM,
- Camille Sylvestre, ancien secrétaire général du PCM,
- Émile Capgras, président du Conseil régional de Martinique (1992-1998),
- Georges Fitt-Duval, écrivain, maire et conseiller général du Saint-Esprit,
- Georges Gratiant, avocat, ancien maire, président du Conseil général,
- Georges Mauvois, avocat, romancier, dramaturge,
- Jules Monnerot, avocat, philosophe et journaliste,
- Juvénal Linval, médecin,Léopold Bissol, ancien député,
- René Ménil, philosophe,
- Thélus Léro, ancien sénateur,
- Victor Lamon, syndicaliste...