
Premier disque d'or antillais |
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Naissance | 31 mars 1954 Non renseignée |
Àge | 71 ans |
Michel Thimon est une personnalité martiniquaise reconnue pour son parcours dans la musique et son engagement culturel. Originaire de Saint-Pierre, en Martinique, il est scolarisé dans sa ville natale avant de poursuivre ses études au lycée Schœlcher à Fort-de-France.
Parcours professionnel
Michel Thimon commence la musique à l’âge de douze ans, participant à divers concours de chant lors des fêtes patronales. En 1973, il intègre le groupe Les Jaguars de Saint-Pierre, nommé d’après le groupe Typical Singers, et collabore avec le musicien Léon Sainte-Rose. Par la suite, il rejoint le groupe Les Léopards à l’invitation de Max Ransay et Alain Joséphine.
Au sein des Léopards, il devient le chanteur vedette pendant une décennie, interprétant de nombreux titres tels que Titiri, Yaya, Saucisson, Déshabillé, Excitéw ou encore Sousskaï. Le groupe reçoit le premier disque d’or antillais, marquant une étape majeure dans l’histoire musicale locale.
Michel Thimon a présenté plus de 300 spectacles dans les Antilles, ainsi qu’à l’étranger, notamment en Colombie et au Canada. Il a également été président de l’Office de tourisme de Martinique pendant dix ans, où il a œuvré au développement de projets culturels, dont la conception du Mai de Saint-Pierre.
Collaborations et engagements médiatiques
Reconnu comme une véritable encyclopédie de la musique antillaise, Michel Thimon a collaboré avec plusieurs médias locaux et régionaux.
Il a notamment animé des programmes sur Radio 105 (première radio libre en Martinique), et participé à des émissions de RFO telles que Piano-bar dès 1980, ainsi que Sa ka fèt et Kay man krel avec Paulo Assouvie. Il a ensuite animé pendant plus de quatre ans l’émission « A l’abowdaj », qui a connu un fort succès d’audience.
Michel Thimon a également été consultant sur le Carnaval martiniquais, en particulier pour les radios Martinique Première et Espace FM, où il a collaboré avec des personnalités comme Mitch Zéline.
Œuvres et héritage
En solo, il a produit deux albums en tant qu’auteur-compositeur, dont le succès On ne meurt pas d’amour, un hommage à Max Ransay. Au total, il a participé à près d’une trentaine d’albums, affirmant son influence dans la musique antillaise.
Son engagement culturel et artistique a contribué à valoriser la culture et la musique martiniquaises, particulièrement à travers son rôle dans la transmission des traditions musicales et dans la médiatisation locale et régionale.
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