
Claude Boudard, dit Dolor Boudard ou « Ti Do », est un footballeur martiniquais né le 2 janvier 1927 à Sainte-Marie (Martinique).
Fidèle au club de la Samaritaine, il y a évolué comme gardien de but des années 1950 jusqu’à 1967.
Figure marquante du football du Nord-Martinique, il a contribué à bâtir la renommée régionale du club avant de transmettre sa passion à une lignée de sportifs, dont Jean-Claude Boudard, joueur et entraîneur emblématique du même club.
Parcours sportif
Dolor Boudard débute sa carrière dans les rangs de la Samaritaine, club fondé à Sainte-Marie, l’un des bastions du football martiniquais. Actif durant l’essor du club dans les années 1950-1960, il garde les cages lors d’une période cruciale de stabilisation et de montée en niveau.
En 1965, la Samaritaine obtient son premier titre de champion du groupe Nord avant d’accéder à la Division d’Honneur pour la saison 1965-1966.
Son engagement et sa rigueur en tant que gardien participent à l’émergence d’une identité sportive forte au sein de ce club populaire, jouant sur le mythique terrain de La Croix Mission, où les habitants se rassemblaient pour encourager leur équipe.
Dolor Boudard fut reconnu pour sa constance et sa personnalité sur le terrain, incarnant les valeurs de fair-play et de dévouement typiques du football antillais d’alors.
Il raccroche les crampons en 1967, après près de deux décennies de fidélité à la Samaritaine, auréolé du respect de ses pairs et du public martiniquais.
Collaborations et affiliations sportives
Durant sa carrière, Dolor Boudard évolue aux côtés d’autres figures locales de renom, tels qu’Arimone, Méthélie, Jean Lordinot, ou encore Dona Vélasques.
Son club, la Samaritaine, était affilié à la Ligue de Football de la Martinique, avec une participation régulière aux championnats régionaux et aux tournois inter-îles. Il a marqué les débuts de ce club qui deviendra ensuite un pilier de la scène footballistique antillaise.
Son engagement sportif dépasse sa carrière de joueur : il fut le point de départ d’une dynastie familiale de footballeurs. Son fils, Jean-Claude Boudard, a porté haut les couleurs de la Samaritaine et de la sélection martiniquaise, avant d’en devenir entraîneur et président.
Impact et héritage
Claude Boudard, surnommé « Ti Do », laisse une empreinte durable dans la mémoire sportive de Sainte-Marie.
Son parcours illustre la montée en puissance du football en Martinique au lendemain de la départementalisation. Son exemple de rigueur et d’humilité a inspiré plusieurs générations de sportifs martiniquais.
Un dernier hommage
Claude « Dolor » BOUDARD est décédé après 1967. Son souvenir demeure vivant à Sainte-Marie, commune où il a vu naître et grandir le football samaritain.
Son nom repose désormais dans la mémoire collective du club, célébré par les anciens joueurs et les habitants qui reconnaissent en lui un pionnier du sport local.
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