Naissance | 02 janvier 1896 |
Décès | 07 novembre 1991 à 94 ans |
Gaston Monnerville, est un homme politique, né de parents martiniquais originaire de Case-Pilote en Martinique.
Il fréquente le lycée de Cayenne. En 1912, boursier, il quitte la Guyane et entre en classe de seconde à Toulouse, au lycée Pierre de Fermat.
Étudiant aux facultés de lettres et de droit de l'université de Toulouse, Gaston Monnerville passe à la fois sa licence ès lettres et sa licence en droit, puis son doctorat en droit en 1921.
Dès 1918, Gaston Monnerville s'inscrit au Barreau de Toulouse.
Gaston Monnerville quitte Toulouse et s'inscrit en 1921 au Barreau de Paris. Il entre bientôt au cabinet d'un célèbre avocat et futur homme d'État, César Campinchi (1882-1941), dont il est, pendant huit ans, le principal collaborateur.
En 1927, il est élu président de l'Union des jeunes avocats à la cour de Paris (UJA de Paris).
Gaston Monnerville plaide plusieurs grands procès dont l'affaire Galmot en 1931.
Président du conseil de la République de 1947 à 1958 puis président du Sénat de 1958 à 1968.
Au Parlement, il sera avec Aimé Césaire, Léopold Bissol et Raymond Vergès l'un des défenseurs et signataires de la loi du 19 mars 1946 qui transformera la Martinique, la Guyane, la Guadeloupe et La Réunion en départements français d'outre-mer.
Sur le plan municipal, il fut maire de Cayenne de 1935 à 1940, puis maire de Saint-Céré (Lot) de 1964 à 1971.
Sur le plan départemental, il présida le conseil général du Lot de 1951 à 1970.
Le 22 février 1974, Alain Poher, son successeur, le nomme membre du Conseil constitutionnel.
Le 2 février 1917 le rond situé sur l'avenue Maurice Bishop à Fort-de-France fut dénommé rond point Gaston Monnerville.