Mayotte Capécia est le pseudonyme de Lucette Céranus-Combette, une martiniquaise né au Carbet en Martinique, quasiment illettrée, successivement couturière, blanchisseuse, épicière, puis tenancière de bar.
Ses romans sont des fictions coécrites par des auteurs masculins anonymes qui s’inspirent du journal tenu par un des amants de Lucette, un Blanc lieutenant de marine, à qui elle a raconté sa vie.
Elle a publie, chez Corréa :
- Je suis martiniquaise (1948) - best seller,
- La Négresse blanche (1950).
Deux romans à forte connotation exotique qui ont eu un bon accueil dans la presse et le milieu littéraire parisien.
Jolie femme, mère de trois enfants, arrivée à Paris ruinée, elle a écrit son autobiographie « pour chasser son spleen ».
Mayotte Capécia, victime d'une « exécution sommaire » de la part de Frantz Fanon, est restée jusqu'à nos jours une sorte de pestiférée de la littérature antillaise...
Prix littéraire
1949 Prix France-Antilles, pour Je suis martiniquaise.