| Naissance | 12 avril 1912 |
| Décès | 02 août 1993 à 81 ans |
Camille Petit, né le 2 avril 1912 à Saint-Esprit en Martinique, et décédé le 2 août 1993 à Paris, est une figure marquante de la vie politique martiniquaise. Médecin de profession et fervent défenseur de l’assimilation de la Martinique à la France, il est surtout connu pour son rôle de pionnier du mouvement gaulliste sur l'île et son attachement aux valeurs républicaines.
Médecin et Débuts en Politique
Avant de se lancer dans la politique, Camille Petit exerce comme médecin, métier qu'il poursuivra tout au long de sa vie publique. Son engagement politique commence véritablement en 1958, année charnière pour la France avec l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir. Camille Petit, grand admirateur du général, joue un rôle central dans la création de la fédération martiniquaise de l'Union pour la Nouvelle République (UNR), un parti fondé par de Gaulle. De 1958 à 1965, il en sera le secrétaire départemental, consolidant ainsi le mouvement gaulliste en Martinique.
Défenseur de l'Assimilation et de la France
Cœur de son engagement, Camille Petit défend avec passion le statut de département d'outre-mer (DOM) pour la Martinique, s'opposant fermement aux idées autonomistes et indépendantistes. Son combat politique se concentre sur le maintien de l'île dans le giron de la France, avec un attachement profond à la République et à ses valeurs.
Il milite pour une assimilation complète de la Martinique à la France, se plaçant ainsi en opposition directe avec ceux qui prônent une évolution statutaire vers plus d'autonomie, voire l'indépendance.
Maire de Sainte-Marie et Président du Conseil Régional
Le 12 février 1969, Camille Petit est élu maire de Sainte-Marie, une fonction qu'il exercera avec assiduité jusqu'à 1983, année où il décide de ne pas se représenter. Durant ses mandats, il se consacre au développement de cette commune clé de la Martinique, tout en maintenant son engagement pour la défense des principes gaullistes sur l'île.
En parallèle, il est également élu président du conseil régional de la Martinique le 15 avril 1982, un poste qui renforce son influence politique et lui permet de porter haut ses idées de développement dans le cadre républicain français.
Un Engagement Jusqu'à la Fin
La carrière politique de Camille Petit est marquée par son opposition farouche aux indépendantistes et son fidélité aux idéaux gaullistes. En tant que pionnier de l'UNR en Martinique, il incarne une génération de leaders politiques pour qui l'attachement à la France était un pilier fondamental. En 1983, affaibli par la maladie, il choisit de ne pas se représenter lors des municipales, mettant ainsi fin à une longue carrière publique.
Un Héritage Familial et Politique
Camille Petit décède à l'âge de 81 ans, le 2 août 1993 à Paris. Il laisse derrière lui un héritage politique fort, ancré dans le gaullisme et l’assimilationnisme. Sa petite-fille, Maud Petit, perpétue d’ailleurs l'engagement familial dans la politique, renforçant ainsi l'empreinte de la famille Petit sur la vie publique française.
