Parti progressiste martiniquais | |
Naissance | 19 mai 1932 |
Décès | 14 décembre 2006 à 74 ans |
Avocat et homme politique martiniquais, partisan de l’autonomie, Camille Darsières fut député de la Martinique de 1993 à 2002.
Cadet d’une famille de trois enfants sa mère, Renée Daniel, était bijoutière et son père, Louis Appoline Darsières, était inspecteur des contributions à Fort de France. On lui a souvent reproché ses origines, précisément parce qu’il était l’avocat des plus humbles.
Il épousa en première noce Julotte Sylvestre dont il n’eut pas d’enfants, puis en seconde noces, Henrie Wiltord avec qui il eut deux fils Olivier et Youri, et en troisième noce Jeannie Pied, avec qui il n’eut pas d’enfants, mais qui partagea avec lui sa passion de la politique et l’accompagna jusqu’à la mort.
Brillant étudiant, il effectua ses études supérieures à l’université de Toulouse.
Titulaire d’un doctorat en droit, il fut ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de la Martinique et président du conseil d’administration du Centre Hospitalier Universitaire de Fort de France.
Parcours politique
Camille Darsières s'engage en politique en 1959 et adhère au Parti progressiste martiniquais (PPM) parti fondé par Aimé Césaire et en devient secrétaire général de 1970 à 1999.
- Conseiller général du 6e canton de Fort-de-France de 1961 à 1992,
- Conseiller municipal de Fort-de-France de 1965 à 2001 et 2e adjoint au maire,
- Conseiller régional de 1983 à 2004,
- Premier vice-président du conseil régional de la Martinique de 1983 à 1986,
- Président du conseil régional de la Martinique de 1986 à 1992,
- Député de la 3e troisième circonscription de la Martinique de 1993 à 2002.
A Fort-de-France sont au nom de Camille Darsieres :
- Une avenue, qui s’étire du rond-point du port foyalais (ex transat), jusqu’au giratoire de l’étang z'abricot.
- Et un centre culturel.