
Parti progressiste martiniquais |
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Naissance | 19 mai 1932 |
Décès | 14 décembre 2006 à 74 ans |
Camille Appoline-Darsières (né le 19 mai 1932 à Fort-de-France, Martinique – décédé le 14 décembre 2006) est avocat et homme politique.
Il a occupé des fonctions clés dans l’administration locale martiniquaise, notamment comme président du Conseil régional de Martinique (1986-1992) et député de la 3ᵉ circonscription (1993-2002). Il fut aussi secrétaire général du PPM de 1970 à 1999, collaborant étroitement avec Aimé Césaire.
Parcours professionnel
Titulaire d’un doctorat en droit après des études à l’université de Toulouse, Camille Darsières s’inscrit dès 1954 au barreau de Fort-de-France et devient bâtonnier. Il débute sa carrière politique au PPM en 1959.
Il est élu conseiller général de Fort-de-France (1961-1992), conseiller municipal (1965-2001) et plusieurs fois conseiller régional (1983-2004), avant d’en devenir président (1986-1992). Il siège également comme député de la Martinique (1993-2002) à l’Assemblée nationale, défendant la reconnaissance de la nation martiniquaise et les revendications autonomistes.
Il est aussi connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la défense des droits des Martiniquais.
Collaborations et affiliations notables
- Aimé Césaire (collaborateur principal, président du PPM),
- Membre et dirigeant du Parti progressiste martiniquais (PPM),
- Collaborations avec élus locaux de Fort-de-France et de Martinique, membres du PPM,
- Particulièrement actif avec les acteurs politiques progressistes martiniquais de sa génération.
Impact et héritage
Camille Darsières joue un rôle structurant dans la vie politique martiniquaise post-départementalisation. Il défend l’idée forte d’une nation martiniquaise à part entière, à travers un combat intellectuel et politique, affirmé dans son livre Des origines de la nation martiniquaise (1974).
Il s’illustre par sa longue carrière d’élu local et national, apportant un poids significatif à la représentation martiniquaise. Il est reconnu pour la constance de son engagement anticolonialiste, autonomiste et pour la promotion de la créolité comme fondement de l’identité locale.
- Une avenue, qui s’étire du rond-point du port foyalais (ex transat), jusqu’au giratoire de l’étang z'abricot.
- Et un centre culturel.
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