An kreyól | Pèrlaba |
Missionnaire dominicain, botaniste, explorateur |
Jean-Baptiste Labat plus connu sous le nom de père Labat, était un missionnaire dominicain, botaniste, explorateur, ethnographe, militaire, propriétaire terrien, ingénieur et écrivain.
A son arrivée en Martinique, le 29 janvier 1694, il est affecté à la paroisse de Macouba dont il remet les bâtiments en état.
De 1694 à 1705, il est ingénieur, bâtisseur, baroudeur et écrivain.
Son nouveau voyage aux îles de l’Amérique sera un franc succès de librairie. Il est le meilleur et le plus complet des chroniqueurs de l’époque héroïque des Petites Antilles.
Narrateur extraordinaire, pour donner plus de vie, il s’empare de faits réels, s’introduit dans le récit. Dans un but apologétique, il invente par exemple l’interdiction de danser la calenda, danse lascive, qu’il évoque dans ses moindres détails.
Il a si bien décrit les moulins qu’ils sont devenus « du type Père Labat ».
A Baillif (Guadeloupe), la tour du Père Labat date de 1703.
Vers 1696, il devient procureur-syndic du Fonds-Saint-Jacques, propriété des dominicains. Il fonde les paroisses du Robert et du François, où il développe et modernise l’industrie sucrière.
Le domaine du Fonds Saint-Jacques dans la ville de Sainte-Marie, perpétue son souvenir, et le grand escalier souterrain du fort Saint-Louis, porte son nom parce qu’il en a gravi les marches en 1694.
Les procédés de fabrication du sucre doivent beaucoup au père Labat.
Sur l'île de Marie-Galante à Grand-Bourg en Guadeloupe est produit un rhum agricole, du nom du Père Labat.