Contribue à faire voter, la première abolition de l’esclavage |
Henri Jean-Baptiste Grégoire, alias l’abbé Grégoire, est un prêtre catholique, né à Vého (Meurthe-et-Moselle), le 4 décembre 1750, mort à Paris, le 28 mai1831.
D'abord curé d'Emberménil, puis évêque constitutionnel de Blois, membre de la Convention, il contribua fortement à l'abolition de la royauté et à la mise en jugement de Louis XVI, Apôtre de la liberté, de l'égalité et de la tolérance, il lutta pour l'abolition de la traite des noirs et de l'esclavage, l'émancipation politique des juifs et des hommes de couleur, réclama l'égalité des droits pour les protestants et le libre exercice des cultes.
Le centenaire de la mort de l'Abbé Grégoire a été célébré à Paris et à la Martinique, le 28 mai 1931
Le père Grégoire contribue à faire voter le 4 février 1794, la première abolition de l’esclavage, rétabli par Napoléon Bonaparte en 1802, puis à nouveau aboli par la lutte des esclavisés en avril 1848.
L’abbé Grégoire découvre ce trafic honteux quand il vient siéger à Versailles. Obtenant la suppression de la prime royale aux négriers, cela lui vaut d’être hué, conspué, insulté, par ceux qui vivent de la traite des noirs (entre 600 000 et 1 million de personnes).
Dans les Antilles, les grands planteurs de canne à sucre ouvrent même une souscription pour le faire assassiner mais cela échoue.
Napoléon, dont le beau-père est propriétaire de plantations de canne à sucre, va rétablir l’esclavage en 1802 car sans esclaves, plus de rendement dans les exploitations sucrières. Et il lui fallait de l’argent pour ses futures campagnes napoléoniennes !