
Ancien député, journaliste | |
Naissance | 22 juillet 1804 |
Décès | 25 juillet 1893 à 89 ans |
Né à Paris le 22 juillet 1804, fils du porcelainier Marc Schœlcher (1766 -1832), Victor Schœlcher a consacré sa vie à la défense de la liberté des noirs et à l'égalité entre tous les citoyens.
Suite à un voyage d'affaire au Mexique en 1828, il découvre Cuba où l'esclavage lui apparaît comme une horreur.
De retour en France, il devient journaliste et publie des articles, des ouvrages, multiplie ses déplacements d'information et adhère à la Société pour l'abolition de l'esclavage.
Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En effet, au début de son engagement, il s'oppose à l'abolition immédiate de l'esclavage.
En 1848 Schœlcher présidait la Commission d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises qui prépara les décrets abolitionnistes du 27 avril. Il occupait les fonctions de sous-secrétaire d’Etat au sein du ministère de la Marine auprès de François Arago.
Député de la Guadeloupe et de la Martinique de 1848 à 1851, il siège à gauche.
Le coup d'état de Louis Napoléon le pousse à l'exil en Angleterre jusqu'en 1870.
Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée Nationale (1871) puis sénateur inamovible (1875).
En 1883, Victor Schœlcher fit don à la Martinique de sa bibliothèque riche de 9534 livres et partitions musicales.
Le 20 mai 1949, Shoelcher rentra au Panthéon.
A la commémoration du 22 mai 2020, un groupe d'activistes a fait tomber les statues de Schœlcher de leur socle avant de les endommager à coups de masse.
Les militants contestent l'action de Victor Schœlcher et lui reproche notamment le décret suivant l'abolition de l'esclavage qui a permis l'indemnisation des propriétaires d'esclaves...