Combat de coqs

Tradition antillaise

Combat de coqs Martinique
An kreyól Konba kok
Pitt

Introduits aux Antilles par les espagnols dès le 15e siècle, les combats de coqs suscitent toujours beaucoup d'enthousiasme et de passions en Martinique.

Ce sont des coqs sauvages domestiqués et croisés avec des coqs originaires d’Inde.

Le coq de combat est sélectionné et entraîné pour développer sa ténacité au combat, que ce soit pour sa capacité de résistance à la douleur ou à sa volonté de battre l'adversaire.

En Martinique, 3 races de coqs son utilisées pour le combat, le :

Coq bankiva ou coq « gros-sirop », de couleur rouge foncé.
Coq « cendrés », aux plumes blanches et noires.
Coq « madras », de couleur rouge orangé.

Le combat de coqs est une discipline très ancienne en Martinique, qui consiste à faire s'affronter deux coqs préparés aux combats sur une aire prévue à cet effet appelée gallodrome ou pitt.

Le prix d'un coq de combat selon son palmarès, varie de 1 500 et 10 000 €.

Législation

En France, les combats de coqs sont expressément autorisés par la loi dans certaines localités : Nord-Pas-de-Calais et les régions d'outre-mer (la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion).

En dehors de ces localités, la loi précise que cette pratique relève du domaine contraventionnel.

Selon l'article 521-1 du Code pénal, les combats de coqs sont autorisés sur l'ensemble du territoire à condition de démontrer une tradition locale ininterrompue.

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