
Impératrice |
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| Naissance | 23 juin 1763 |
| Décès | 29 mai 1814 à 50 ans |
Joséphine de Beauharnais, figure emblématique de la Martinique, naît dans une habitation-sucre à La Pagerie et devient impératrice des Français par son mariage avec Napoléon Bonaparte en 1796, avant leur divorce en 1809.
Sans mandat électif, elle symbolise les liens entre la noblesse créole martiniquaise et les institutions métropolitaines, dans un contexte de mutations statutaires de la colonie, de la conquête par Pierre Belain d'Esnambuc en 1635 à la création de la Collectivité Territoriale de Martinique en 2015.
Formation et débuts
Élevée dans le domaine familial des Trois-Îlets, dépendant de la culture de la canne à sucre et du travail des esclaves, Joséphine reçoit une éducation créole typique des familles coloniales, marquée par les cyclones comme celui de 1766 qui ruine partiellement la plantation.
À 16 ans, en 1779, elle quitte la Martinique pour la France, où elle épouse Alexandre de Beauharnais, avant de revenir brièvement en 1788 avec sa fille Hortense, fuyant les detours révolutionnaires qui agitent l'île.
Carrière et rôle historique
Devenue impératrice en 1804, Joséphine est associée, par légende tenace, au rétablissement de l'esclavage en 1802 par Napoléon dans les colonies comme la Martinique (restée sous contrôle britannique puis français), bien que les historiens soulignent l'influence limitée des lobbies colons plutôt que son rôle direct.
Son héritage familial, plantations et esclaves, s'inscrit dans l'histoire statutaire de la Martinique : de colonie royale sous Louis XIII, à département français en 1946, en passant par les abolitions de 1794 (éphémère) et 1848.
Sa statue à Fort-de-France, érigée en 1859, est décapitée en 1991 puis abattue en 2020, reflétant les tensions sur ce passé dans la vie politique martiniquaise.
Engagement et lien avec la Martinique
Joséphine reste attachée à ses racines martiniquaises, évoquant nostalgiquement La Pagerie dans sa correspondance, tandis que son image nourrit les débats sur l'esclavage, la mémoire collective et les statuts évolutifs de l'île : de la Révolution qui propage les idéaux d'égalité, à la loi de départementalisation de 1946, puis à la Collectivité Territoriale unique en 2010-2015, en dialogue avec les maires martiniquais et les élus locaux pour une démocratie adaptée.
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