Serge Bilé

Serge Bilé, journaliste, écrivain, réalisateur et producteur, est né le 26 juin 1960 à Agboville, en Côte d’Ivoire. 

D’origine ivoirienne et installé en Martinique, il fait figure de référence dans le paysage médiatique martiniquais, en particulier à la télévision et dans la presse écrite, avec un fort ancrage sur la mémoire afro-créole.​

Parcours professionnel dans les médias

Serge Bilé obtient une maîtrise d’allemand et d’anglais à l’université de Poitiers, puis sort diplômé de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille en 1988. Il commence sa carrière comme pigiste à Radio Côte d’Ivoire et Ivoir’Soir avant d’intégrer France 3 en 1988. 

Il rejoint ensuite RFO Paris puis l’antenne de RFO Guyane en 1993. 

À partir de 1994, Serge Bilé devient présentateur du journal télévisé de Martinique Première (France Télévisions), poste qu’il occupera plus de 20 ans.​

En parallèle, il réalise des documentaires et anime des émissions marquantes comme Noirs dans les camps nazis, Les Boni de Guyane, Maurice, le Saint Noir, tout en produisant des chroniques et reportages pour le JT et des magazines historiques.​

Collaborations et affiliations notables

Serge Bilé collabore avec des institutions telles que France Télévisions, RFO, et des festivals internationaux, notamment le Festival du Film de Montréal. 

Il fonde en 1995 l’association Akwaba, favorisant les échanges culturels entre l’Afrique et les Antilles, impliquant des partenaires ivoiriens et antillais et la création de vols directs entre Abidjan et Fort-de-France. 

Il écrit aussi pour divers artistes, compose des chansons telles que Nouveau Monde (distinguée par la Sacem), et conçoit des spectacles musicaux comme Soweto sur la vie de Nelson Mandela.​

Impact et héritage médiatique ou culturel

Par ses enquêtes, chroniques et publications, Serge Bilé témoigne de l’histoire et de la diaspora noire et contribue à la transmission de la mémoire antillaise et africaine. 

Il initie la réflexion sur la place du monde noir dans l’histoire mondiale, produit des documentaires remarqués et offre un regard engagé sur l’actualité martiniquaise et caribéenne. 

Son œuvre, reconnue dans le monde académique et médiatique, fait écho à son engagement pour l’indépendance intellectuelle et la valorisation de la créolité.